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Photo du rédacteurchristinechemin

Edito de la nouvelle année

Que vous souhaiter pour la nouvelle année ? Chaque année, c’est la même chose : c’est le rush des « bonne année ». Cette année, j’ai eu envie de changer un peu de cadre de pensée : que nous pourrions nous souhaiter collectivement ? Et pas en mode « Amour, Gloire et Beauté » ,  "mettre fin à la faim dans le monde", etc. -  mais en termes d’un changement de pratiques – un « faire autrement pour faire mieux ».

 

Ça fait longtemps que je garde précieusement dans mon escarcelle ce dessin. Le reconnaissez-vous ? Et oui, c’est le fameux dessin du bonhomme que les instituteurs font faire à nos chères têtes blondes pour suivre leur développement perceptivo cognitif. Avec un peu de chance, vous en avez plein votre cuisine ou vos malles à souvenir. Les écoles adorent les faire imprimer sur des tabliers de cuisine, des sacs glacières, des tapis de souris pour financer les activités ;)





 

Pourquoi je vous les partage ?

Avez-vous remarqué qu’ils représentent toujours une tête, un corps, des mains, des pieds, et souvent même un cœur. Que ne représentent-ils pas ? Juste une tête.

 

Pourtant, à l’âge adulte, on a souvent tendance à surpondérer l’importance de notre tête, à nous traiter de fait majoritairement comme des machines à penser. Besoin de convaincre d’un changement ? Peaufinons nos arguments rationnels et nos chiffres. Besoin d’aménager des bureaux ? Optimisons l’occupation de l’espace, rationalisons l’ordonnancement. Besoin de faire évoluer nos collaborateurs ? Outillons-les de compétences techniques. Hop, un tour de tête en plus par ici, hop un tour de tête en plus par là, En soi, rien de mal. Tout cela est pertinent…jusqu’à ce que ça cannibalise tout l’espace sur la feuille. Plus de temps, plus d’énergie, plus d’espace cognitif disponible pour le corps et le cœur. On verra plus tard… Alors ça devient déséquilibré et nous coupe de signaux, ressources et perspectives vitales.

Car, on sait que l’émotionnel et même la synchronisation physique jouent un rôle important dans l’adhésion au changement ; que nos environnements- et notamment la présence de nature dans ceux-ci - ont un impact sensible sur le stress, la concentration, la santé mentale, la coopération ; que les intelligences sont multiples et que les intelligences émotionnelles, relationnelles et même sensorielles ont toute leur place au côté de l’intelligence arithmétique, d’autant plus à l’heure de l’intelligence artificielle.

 

Alors pour cette nouvelle année, je nous souhaite collectivement de cultiver synergétiquement notre intelligence de tête, de corps et de cœur, de nous rappeler, quand nous nous faisons happer par nos ruminations (car forcément ça va nous arriver !), le dessin d’Ellie, et de prendre soin de ces trois dimensions.

 

 Et je ne serais pas totalement moi-même si je n’élargissais pas encore le champ en disant que c’est aussi ça qui nous aidera à limiter la déconnexion à la nature et à nos environnements qui nourrit les enjeux actuels. Alors, je nous souhaite aussi de continuer à explorer avec toute la curiosité intellectuelle, le cœur et l’éveil sensoriel dont nous sommes capables ce que nous apporte le lien avec nos animaux, la simple sensation d’être pied nu dans l’herbe, la richesse d’inspiration des symbioses du Vivant.

 

Bonne année !


 



 

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